La Beauce au Québec,
c’est ici!

C’est l’histoire d’un gars, comprends-tu?

Les débuts de la Beauce

Dans les premiers temps de la colonie française, la Beauce n’est qu’un lieu de passage vers la Nouvelle-Angleterre. C’est au 18^e siècle, lors du développement du sud de Québec par le système seigneurial, que le développement de la Beauce sera amorcé. Le gouverneur de la Nouvelle-France, Charles de la Boische, marquis de Beauharnois, offrira trois seigneuries le long de la rivière Chaudière, correspondant à Sainte-Marie, Saint-Joseph et Saint-François (Beauceville).

Dès lors, le développement commence pour VRAI pour nos Jarrets noirs qui ne reculent devant rien. Rapidement, l’agriculture occupe une grande place dans les trois jeunes seigneuries. Des colons originaires de la Côte-de-Beaupré, de l’Île d’Orléans et des seigneuries de Charlesbourg sont venus peupler la région. Souvent, il s’agissait de familles entières. C’est pourquoi on retrouve aujourd’hui encore plusieurs noms de famille typiquement beaucerons : Poulin, Roy, Lessard, Vachon, Veilleux ou Bolduc. Également bon nombre de Nadeau, Lachance, Jacques, Morin et Cliche. En connaissez-vous?

Que veut dire « Beauce » ?

Cette appellation a son origine de la période où nous étions sous le régime français. C’est le potentiel agricole du territoire qui lui a valu de rendre hommage à la région de la Beauce en France, reconnue pour sa vocation agricole, pour sa culture du blé et sa grande fertilité. Quant à l’étymologie du mot, elle proviendrait du gaulois « belsa », qu’on pourrait traduire par « espace découvert ». Ce serait à l’époque de la fondation de Saint-Joseph, en 1737, qu’on aurait commencé à utiliser l’expression « Nouvelle-Beauce ». Ce n’est qu’après quelques décennies qu’on a laissé tomber le « Nouvelle » pour ne garder que Beauce. VRAIment intéressant, non?