Continuer sans accepter
VRAIment Beauce utilise des cookies pour améliorer votre expérience sur le site, vous proposer des contenus personnalisés et analyser les performances du site. En acceptant, vous consentez à l'utilisation de ces cookies.  En savoir plus

Ces 10 habitudes Vraiment Beauce que tu dois absolument connaitre

27 juin 2022
Steve Blumstein

Pour fêter la fin du printemps et l’arrivée de l’été, (enfin, me diront certains), je vais vous partager ces petites habitudes beauceronnes découvertes depuis que nous sommes arrivés dans la région, en 2019.

L’autodérision doit être de la partie pour cet article. Comme le précédent où je te dévoilais ces 30 choses indispensables (ou non) à savoir sur les Québécois.

Alors, je vais mettre les pieds dans le plat des clichés et enfoncer des portes ouvertes.

Pour commencer, une petite citation entendue à plusieurs reprises, qui plante le décor et me fait toujours autant sourire :

« Au Québec, il y a deux types de Québécois : les Beaucerons et ceux qui rêvent de le devenir »

Oui, le Beauceron a de l’humour, beaucoup d’humour.

Voici donc quelques habitudes plutôt surprenantes découvertes ici.

  1. Du troc devant la porte

Ils déposent leurs meubles, leurs électroménagers et toutes les affaires qu’ils souhaitent vendre, sur le trottoir ou au bord de leur pelouse.

  1. Des paysagistes dans l’âme! 

En avril : passer le balai mécanique.

En mai : aérer le gazon, déchaumer, détourber, voire pour les plus extrêmes, passer la bêcheuse.

Ensuite ils sèment, et passent la tondeuse toutes les semaines.

Des pelouses dignes d’un 18 trous.

  1. Des heureux propriétaires. 

Travailleurs aguerris, ils apprécient posséder leurs propres équipements. De la débroussailleuse, au tracteur, en passant par la remorque, le quad, ils ont tout et sont fiers de leur stock!

  1. Le cliché  » américain » : proximité avec la frontière oblige.

Pour certains, c’est le pick-up l’hiver et les sportives américaines l’été. Sauf qu’ici, le pick-up, il sert! Ce n’est pas qu’un franchiseur de trottoirs…

  1. Un nombre incalculable de contracteurs et d’entrepreneurs 

Je n’ai jamais vu autant de compagnies au mètre carré, oups pardon, au pied carré… L’entrepreneuriat beauceron n’est vraiment pas un mythe! Du travail il y en a, des opportunités aussi. Monter son affaire n’est jamais chose facile, mais lorsque le marché est porteur et l’environnement favorable, tout se prête pour se lancer.

  1. Un bon Beauceron, ça joue au hockey toutes les fins de semaine. 

Parfois même, plusieurs pratiques par jour! Et vu qu’ici, la LNH, c’est une religion (NHL, pour nous autres, Européens, fans des anglicismes) quand la neige a fondu, on passe au dek hockey. Le principe? Exploiter les surfaces utilisées pour les patinoires extérieures l’hiver, pour faire taper le palet, hum la rondelle, en été sur l’asphalte. Et pour avoir passé pas mal de temps dans une patinoire, je commence à me demander si certains n’apprennent pas à patiner avant de marcher. Et pour les plus anciens, ils se retrouvent sur l’heure du dîner pour une game.

  1. Mais pas que…Le sport en général coule dans leurs veines

La course à pied, même en hiver, du vélo de montagne 4 saisons (seule la taille des pneus changent!), le ski-doo, la marche, la randonnée, le baseball, le football, le soccer (oui ami français, je sais que je viens de te perdre sur ces deux derniers mots, mais va va bien aller)

  1. Une modestie et une humilité ambiante 

Autre particularité assez troublante et tout aussi surprenante, malgré tous les atouts de la région et les valeurs beauceronnes reconnues comme la bienveillance, la solidarité, l’entraide et l’amour du travail, ils restent tous aussi surpris de notre volonté de vivre ici et de vouloir y rester. Et c’est tout à leur honneur. Surtout, qu’ils sont très curieux et s’intéressent réellement aux raisons qui nous ont poussé à venir vers eux. Cet échange culturel les nourrit et nous sentons que ce brassage semble renforcer l’énergie positive qui plane ici. Ils y voient réellement une valeur ajoutée. Que c’est appréciable en tant que nouveaux arrivants. (Terme généralement utilisé à la place d’étrangers. Ça fait toute la différence étymologiquement)

  1. La folie du camping! 

Ça, c’est typique. En Europe, si on part camper, c’est l’été, à 900km de chez nous. En Beauce, le camping, c’est un marathon et pas forcément très loin de la maison. De mai à octobre, certains y vont toutes les fins de semaine, voire même en semi-sédentaires. Ça bouge, ça fête, on y retrouve une deuxième famille. Les activités et les concerts se succèdent. Ambiance garantie!

  1. Le « jeudredi », ou les 5 à 7 

Cette façon surréaliste dont les centres-villes se remplissent le jeudi soir.

Une habitude découverte ici, lorsque nous nous sommes aperçus que les restaurants et les bars étaient pris d’assaut « au beau milieu de la semaine. Plus une place de parking à l’horizon à partir de 17h.

Ça bouge, ça vie, il y a de l’ambiance, la ville s’anime! C’est la soirée des étudiants•es, des collègues, etc.

Sinon, les soirées du vendredi existent aussi…

BONUS, parce qu’ici, on est généreux, on aime donner et partager!

  1. Les feux de camp, c’est la vie.

Ils sont PARTOUT! Dans les parcs nationaux, dans chaque jardin, dans les villes, au chalet, dans les stations de ski, je te mets au défi de ne pas trouver un endroit dans ta semaine ou tu n’auras pas l’occasion de t’asseoir sur une chaise Adirondack et de refaire le monde entre amis, voire même avec des inconnus, autour d’un bon feu…

  1. On parle le français, le québécois ET le Beauceron

Nous sommes au Québec, donc le français est de mise. MAIS, l’histoire de la Beauce et cette fine frontière avec le Maine dans tous les sens du terme, a incité cette population à s’acclimater et s’adapter au fil du temps avec les opportunités qui se sont offertes à elle.

Du coup, le Beauceron est un mix québécois avec des anglicismes francisés ET du vocabulaire technique emprunté à nos voisins américains.

Fous rires garantis! (Pour tout le monde)

  1. Des amoureux de la nature 

Le Beauceron aime la nature. Et ils sont nombreux à l’apprécier, dans tous les sens du terme. De la pêche « sauvage », mais contrôlée, ou en pourvoirie, voire jusqu’à la chasse, mais dans les règles de l’art. Pour moi qui ne suis pas forcément un grand partisan de cette dernière, j’ai compris (pas adopté) le concept. D’un point de vue « spirituel », emprunté des Premières Nations, car c’est l’animal qui « s’offre à toi » (ou non), mais aussi d’un point de vue pragmatique, où certaines populations comme les cerfs de Virginie doivent être régulées pour diverses raisons. Le tout, dans une période calendaire définie drastiquement avec un nombre limité de pratiquants sélectionnés et sur un périmètre donné.

  1. Le café du matin 

Encore une habitude culturelle dont on n’a pas l’habitude en tant qu’Européen. Le (grand) café du matin, cherché au service au volant, qu’on amène au travail. Et pas qu’un simple grand café. On y rajoute, du lait, de la crème, de la vanille, du sucre et une multitude de choses incompréhensibles pour moi, adepte du simple café, noir. C’est le défilé des gobelets de toutes les couleurs de bon matin, juste avant la collation, avec ces petits sachets de fromage qui grincent dans les dents…

Alors, prêt-e à venir découvrir ce peuple engagé, vivant et tellement attachant?

 ‘Bienvenue chez nous, bienvenue chez vous!’